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Omar est superviseur technique pour ENEZ Solutions. Expert des projets photovoltaïques, il est responsable du respect des plannings et des normes de sécurité des chantiers qu’il supervise. Ce fervent défenseur de la nature nous accorde, depuis la Réunion où il est missionné pour quelques mois, une courte interview pour raconter son parcours et son quotidien sur les chantiers !
- Bonjour Omar, peux-tu nous expliquer en quelques mots ton métier ?
Je suis superviseur technique pour les clients d’ENEZ Solutions. Sur site, je peux également être amené à jouer le rôle de conducteur de travaux. Concrètement, je suis l’intermédiaire entre le client et les sous-traitants. Cela passe par la gestion de la base vie, de la coactivité des différents corps de métier et du bon respect des livraisons et des travaux prévus au planning… Je m’assure que le travail est conforme, j’échange avec les différents acteurs des chantiers et je suis également garant du respect des différentes normes de sécurité.
- Tu travailles dans les énergies renouvelables depuis plus de dix ans. Peux-tu nous parler de ton parcours ?
Je travaille depuis plus de 13 ans dans les énergies renouvelables (ENR), et plus particulièrement dans le solaire. Fort de mon expérience dans le génie civil, j’ai eu l’occasion de travailler de près avec plusieurs services en recherche et développement (R&D) et d’intervenir sur de la mise en œuvre sur divers prototypes. Je les aidais à développer un produit et je les éprouvais sur le terrain. Ça m’a fasciné. Je montais tous les types de prototype possible : PV, thermique, cylindro-paraboliques… Cette phase décisive de ma carrière m’a permis d’acquérir beaucoup de savoirs sur la supervision technique. Cela me sert au quotidien, puisque j’aide à l’assemblage de structures, au contrôle qualité, et j’effectue du suivi avant chantier avec, notamment, des analyses de sol. Je teste puis propose des solutions de fondation, entre autres. Dans le cadre de tests d’arrachement, par exemple, j’analyse comment réagit la mise en œuvre pour trouver des solutions pour la phase de construction…
- Est-ce qu’on peut dire qu’une grosse partie de ton métier est de trouver des solutions ?
On peut le dire comme ça (rires) ! Je suis un grand bricoleur en recherche perpétuelle d’amélioration de procédés. Je cherche, j’analyse, j’étudie et je tente d’apporter des solutions techniques. Je développe des outils et des modes opératoires qui aident à l’assemblage de structures photovoltaïques.
Pour cela, je suis à la fois sur le terrain pour observer, rechercher, mais aussi à mon bureau, entre des fichiers Excel et des plans en 3D sur Autocad.
Enez Solutions, c’est aussi des projets en France métropolitaine ! Je suis actuellement mobilisé à la Réunion pour un projet photovoltaïque à la Rivière des Galets. Pour me préparer à ce chantier, j’ai dû reprendre les manuels d’utilisation, les fiches qualité-conformité, les notices d’installation et les fiches techniques des structuralistes afin de les adapter au projet. Ce travail m’aide à indiquer les outils à mettre en place. Ainsi, je conçois des solutions et des outillages de mise en œuvre pour que chacun puisse installer le projet dans les règles de l’art. Tout cela, en tenant compte de la qualité, de la sécurité, ainsi que du coût financier que doit respecter le projet. Il s’agit de trouver des solutions qui ne soient pas trop coûteuses, qui ne prennent pas trop de temps de mise en œuvre et, surtout, qui soient viables.
- Ton métier semble pluriel. Qu’est-ce qui t’anime au quotidien ?
Je suis passionné et j’aime que mes journées ne se ressemblent pas. C’est pour cette raison que j’aime être sur le terrain. Je dois voir, prendre des valeurs, analyser et développer. Mais surtout, je dois rencontrer les experts qui mènent à bien les projets. Ce métier est fait de rencontres et demande de la diplomatie. Il faut savoir faire passer une information, rassurer, analyser… J’adore cette relation humaine qui est différente entre chaque intervenant, projet, pays et client. Je suis autant amené à parler au client qu’au chef d’équipe, divers coordinateurs, sous-traitant, et chef de chantier. Ça m’intéresse car j’aime l’échange, c’est enrichissant.
Il y a également l’aspect plus personnel. Je suis très sensible à la cause environnementale. Dès que j’en ai l’occasion, je m’engage, j’agis concrètement. J’ai notamment fait la conception d’une sonorisation 100 % solaire sur des remorques pour le Slowfest, une association dont je fais partie en tant que Responsable Technique Solaire, et que l’on utilise, entre autres, pour les marches pour le climat à Bordeaux.
